Comme chaque année le Club des Amateurs d’anciennes Renault Lyonnais était présent pour la 44ème édition d’Epoqu’auto.
Cette année nous n’avons pu avoir que 72 m². Même si le stand était plus petit nous avons pu tout de même présenter 3 voitures.
Tout d’abord, la primaquatre « tracteur » de Michel. Cette Primaquatre conduite intérieure commerciale fut transformée en 1957 en tracteur agricole. Les promeneurs voyant ce véhicule insolite s’arrêtaient, observaient, questionnaient, bref, ce modèle unique a fait son petit effet.
Ensuite, la R14 de Mickaël qui a également fait sensation. Cette voiture a évoqué de nombreux souvenirs aux visiteurs. Quelque peu oubliée, elle a tout à coup fait ressurgir de vieux souvenirs, et rappelé aux collectionneurs que cette voiture, malgré une campagne de communication désastreuse lors de sa sortie, n’était pas si mal.
Et enfin, la Rodéo 6 Simpar de Roger qui n’a pas dénoté avec sa carrosserie rutilante. La Rodéo 6 a été étudiée au départ pour l'armée et lancée en octobre 1972. Son exposition a fait le plus grand bonheur des connaisseurs.
Sur le stand, nous avons vu beaucoup de monde dont quelques membres du CAR Ile de France. Bien entendu, nous leur avons réservé un excellent accueil. Quant aux membres du CAR Lyonnais, entre les adhérents actifs sur le stand et les adhérents de passage, il y eu trop de monde pour les citer tous.
Jeudi 3 novembre ça y est : c’est le grand jour ! Ma Renault 6 doit filer à Eurexpo pour Epoqu’auto. Jacques, le président du CAR Lyonnais m’a demandé de l’exposer, insigne honneur fait à une voiture simple et banale de paraître en un si prestigieux Salon. Confiant en sa fidélité, je ne l’ai pas essayée avant ce midi. Je saute dedans et… Rien ! La batterie est vide ! Je tente la recharge rapide et… Presque rien ! Elle vient de claquer... Par chance, "d’un coup de Clio", j’en trouve une rapidement chez Feu Vert. Ce n’était pas gagné car je découvre que la base des batteries actuelles est en général plus large.
Vers 14 heures, je suis sur l’A43 ; ne connaissant pas les accès exposants je repère une Simca 1000 coupé derrière moi, « elle doit sûrement aller à Epoqu’auto me dis-je » ! Je me laisse doubler et effectivement elle m’amène directement au Salon. On m’avait parlé de queue interminable ; ça m’angoissait un peu, mais pas du tout : je rentre comme une fusée jusqu'à l’entrée du Hall 7. Je repère le stand du Car Lyonnais et je rentre dans ce hall déjà tout excité par tout ce que j’aperçois. A mon âge, j’ai beau avoir pas mal de recul par rapport à l’automobile, ces grands messes de la bagnole m’électrisent toujours autant.
Quelques camarades du Car sont déjà là, les autres arrivent petit à petit. Jacques tournicote d’un bout à l’autre du stand pour imaginer et mettre en place l’exposition des stars. Soudain un fourgon se pointe, il contient un gros morceau : le chalet alpin en pièces. Chacun se saisit d’une partie boisée, l’un d’un maillet et un autre d’un tournevis. La cabane se trouve très vite montée. Un p’tit coup en avant, un p’tit coup en arrière et pour finir un ¼ de tour sur sa droite et elle est placée pour 4 jours.
Autour de nous les merveilles se positionnent, des R15 et 17, des R16, R20, R30, des Avantime et même une rare Renault/AMC Rambler, plus loin "l’espace Alpine" est particulièrement fourni en modèles de toutes époques ; quant à Renault Classic, ils fêtent dignement les 50 ans de la R5 avec une brochette garnie de toutes versions et de toutes les couleurs. Ces voitures sont neuves et mignonnes : on les dirait indémodables. Plus loin, les belles calandres de l’avant et de l’immédiat après-guerre rappellent les heures de gloire de la carrosserie française. Au-delà, le salon bruisse de ses 700 exposants qui s’installent.
Un morceau de moquette noire divisé en 4 parties sur lesquelles les 4 étoiles du club sont présentées magnifiquement : la doyenne : une Frégate grise "dans son jus", la rutilante Renault 5 jaune, le superbe Espace 2000-1 gris métal, et ma Renault 6 TL blanche.Le stand est prêt en fin de journée à affronter la foule des admirateurs nostalgiques.
Vendredi 4 à l’ouverture, dès les premières minutes, la foule afflue de toute part. Samedi, même chose grosse fréquentation ; on a du mal à passer entre les gens … pour voir ! tout voir ! Par contre il me semble que le dimanche est plus calme.
Je fais des allers et retours avec l’expo de la Fondation Berliet où je suis bénévole pendant ces 3 jours. Il semble que la cabane Alpine ait abrité des apéros. Sympatiques !!! Les gens sont venus en nombre sur le stand du Car. Peut-être de nouveaux adhérents ?
L’entrée du Salon était "ornée" d’un Berliet T45 V16 diesel, 45 tonnes de charge utile qui appartient à un particulier ; cela illustre la folie dont peuvent faire preuve certains collectionneurs de véhicules.
J’ai aussi découvert un matin que le parc de stationnement gratuit réservé aux véhicules anciens s’est transformé en Salon bis. Complètement occupé avec beaucoup de visiteurs qui déambulaient entre ces voitures d’hier. Certaines étaient affichées à la vente, d’autres étaient présentées au public par leurs propriétaires… Nouvel espace, nouvel attrait pour Epoqu’Auto ?
Dimanche soir, fin de partie à 18 heures, le stand fut rapidement démonté et ma R6 m’a ramené à la maison à près de 100 km/h sur l’A 43. A l’année prochaine!
Cette année, un stand encore plus animé que les années précédentes car l’idée retenue était de mettre en place une guinguette !
Un grand succès auprès des visiteurs grâce à toute l’équipe (Jean-Louis et son "bar-cabane" parfaitement intégré et idéalement placé sur notre stand)
tout en musique grâce à François qui poussa la chansonnette pendant ces trois jours du haut de son Galion !
Durant ces 3 jours, il régna une ambiance très bon enfant, à l'image de nos chères voitures !
Depuis plus de 20 ans, le CAR Lyonnais y est présent.
C’est maintenant dans le village Renault, sous la « protection » de la FCRA que nous tenons salon avec une bonne quinzaine d’autres clubs Renault. Et quel stand, le plus grand du village Renault. Et pourtant, suite à d’autres salons sur le complexe d’Eurexpo, les organisateurs ont dû restreindre les superficies, et nous devons passer de 108 à 72 m², soit de quatre voitures à l’aise à trois serrées. Ayant de bons rapports avec les Renault d’avant-guerre (RAG), nos habituels voisins du salon, ces derniers nous permirent d’empiéter largement chez eux… !
Notre thème cette année était « Les voitures niches » ou faibles, voire très faibles productions. Nous avions donc une R4 Super Torpedo (1962), une R12 Gordini (1972) et un Spider (1996) avec sa petite remorque artisanale (fabrication personnelle du propriétaire).
Malgré cette crise du logement, nous avons passé, comme d’habitude, trois formidables journées avec, en alternance visite du salon et tenue du stand qui reçut une forte affluence de visiteurs.
Toujours un grand succès populaire pour ce salon et une affluence sur le stand qui a surpris tous les membres du club qui se sont relayés durant ces trois jours.
Cette année le C.A.R. Lyonnais exposait 4 voitures radicalement différentes les unes des autres. 1 alpine A310 V6, 1 dauphine préparée qui a attiré les foules, une R11 turbo et une 4L préparée pour le désert.